Vite lu

Suez et son centre LyRE ont lancé, pour la première fois, une démarche scientifique délocalisée en Saône-et-Loire. L’objectif était de mener une étude pour connaître les applications de l’assistance à distance dans les opérations de maintenance, dans le but d’améliorer la rapidité d’intervention, la précision des opérations de maintenance et la formation des techniciens. C’est à Chalon-sur-Saône que Suez a trouvé un partenaire spécialisé dans la recherche et l’innovation : l’Institut Arts et Métiers de Chalon-sur-Saône. Renommée pour ses expertises en matière de développement de techniques et usages de l’immersion virtuelle au service de l’ingénieur, c’est l’une des équipes du Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Physiques et Numériques (LISPEN) qui s’est retrouvée au cœur de cette étude sur une durée de quatre ans. Vendredi 13 décembre, Guillaume Klein, doctorant en informatique pour l’industrie, a ainsi présenté les conclusions de sa thèse intitulée « La télécollaboration pour assistance à la maintenance », financée à hauteur de 300 000 € par Suez. Les résultats, qui ont notamment permis de cerner les limites de cette technique, apportent un éclairage à Suez sur l’orientation des développements nationaux liés à la télécollaboration à prendre dans les prochaines années.

Agnès Ramillon succédera à Martine Abrahamse-Pleux à la direction de l’Agence de développement économique
régional (AER BFC) à compter du 1er janvier 2025. Directrice adjointe à l’économie et à l’innovation de la région Bourgogne entre 1999 et 2009, elle a rejoint le Grand Chalon comme directrice de la mission développement économique, enseignement supérieur, économie numérique, emploi de 2009 à 2016. Elle a ensuite rejoint l’établissement public d’aménagement de la ville de Sénart, comme directrice générale adjointe du développement, puis comme directrice générale adjointe.

La directrice associée du bureau de Sens a rejoint le groupe national d’expert-comptable en 2013 et est devenue associée en 2020. Avec plus de 21 ans d’expérience, elle dirige une équipe d’une vingtaine de collaborateurs et est la seule expert comptable du bureau.

Avec près de 250.000 bénéficiaires en France, Tunstall Vitaris, spécialiste en téléassistance et en santé connectée est le n°1 du secteur. Présente depuis 34 ans en Saône-et-Loire, c’est au Creusot qu’elle implante sa deuxième agence. Ce choix d’emplacement a été pour Tunstall Vitaris une évidence car c’est ici qu’elle compte le plus grand nombre de bénéficiaires. Cette accessibilité devrait raccourcir les délais d’intervention et d’installation dans le département. Sous la direction de Léonard Troubat, l’agence du Creusot a pour objectif de devenir un accès privilégié pour accompagner les particuliers, les Centres communaux d’action sociale et le personnel soignant. Les bénéficiaires creusotins pourront compter sur les atouts certains d’une l’équipe locale dans la gestion de leurs besoins. De nombreux conseils et apprentissages pour vivre chez soi de manière autonome et en sûreté leur seront également mis à disposition afin faciliter leur quotidien.

Le Crédit municipal d’Auxerre et celui de Nevers vont baisser le rideau en juin prochain, celui de Dijon en 2026. Après avoir fermé son agence d’Agen (Lot-et-Garonne) l’an dernier, la ville de Bordeaux – seul actionnaire de l’établissement public – a confirmé la fermeture du Crédit municipal d’Auxerre et du Crédit municipal de Nevers le 30 juin 2025, faute de rentabilité suffisantes. Trois autres succursales vont, elles aussi, fermer boutique à cette même date, à Périgueux (Dordogne), à Poitiers (Vienne), et à Orléans (Loiret). Les activités du Crédit municipal se concentraient essentiellement sur la gestion des comptes bancaires courants, les crédits à la consommation et le prêt sur gage dont il détenait le monopole. En 2026, le Crédit municipal dijonnais devrait connaître le même sort. Selon la direction du Crédit municipal de Bordeaux, le réseau ne serait plus suffisamment dimensionné pour affronter la concurrence et les enjeux que connaît le secteur bancaire.

La commission départementale d’attribution des aides du CCRt (Contrat Chaleur Renouvelable territorial) composée de l’Ademe et du Siceco, territoire d’énergie Côte-d’Or, s’est réunie en présence des autres financeurs de la Région et le Feder et a attribué 226.000 € de subventions pour la construction de trois chaufferies biomasse et l’installation d’une géothermie sur sondes. Ces aides viennent s’ajouter à 490.800 € reçus par ailleurs. Ce contrat chaleur renouvelable territorial est un programme destiné aux collectivités adhérentes du Siceco mais également aux entités privées (hors particuliers). Pour la première attribution en Côte-d’Or, quatre projets sont concernés : un projet de géothermie pour la communauté de communes de Gevrey-Chambertin Nuits-Saint-Georges pour la construction du pôle périscolaire de Gevrey-Chambertin (121.709 € de subventions) ; un projet de chaudière biomasse et réseau aux Maillys pour desservir cinq bâtiments communaux (84.294 € de subventions). Un projet de chaudière biomasse à Montigny-sur-Aube pour alimenter la mairie dans le cadre d’une réhabilitation globale du bâtiment (9.064 € de subventions). Un projet de chaudière biomasse et réseau à Saint-Nicolas-les-Citeaux pour desservir cinq logements communaux (10 .998 € de subventions). Les trois projets de rénovation avec installation de chaudière biomasse vont pouvoir limiter les émissions de CO₂ à hauteur de 73 tonnes par an, soit 37 voitures parcourant annuellement 15.000 km.

Les partenaires sociaux de la Métallurgie Côte-d’Orienne signent un accord sur le calcul de la prime d’ancienneté au titre de l’année 2025. Il aura finalement fallu cinq séances de négociation en 2024, très discutées, pour que les partenaires sociaux de la métallurgie Côte-d’Orienne trouvent la voie d’un accord sur la revalorisation du point servant au calcul des primes d’ancienneté. Cet accord, signé par l’UIMM Côte-d’Or et les organisations syndicales représentatives des salariés, USM FO, CFDT et CFE-CGC, prévoit une revalorisation de 3 %. Il s’appliquera à compter du 1er janvier 2025. Il est bon de rappeler que la valeur du point n’avait pas été revalorisée depuis le 1er juillet 2023. Les signataires : Jean-Pierre De Oliveira, secrétaire général de la métallurgie de Côte-d’Or Force Ouvrière ; Patrick Merliaud, secrétaire général syndicat CFDT métallurgie Bourgogne ; Ludovic Sornay, président du syndicat de la métallurgie de Bourgogne CFE-CGC et Véronique Guillon, déléguée générale de l’UIMM Côte-d’Or.

À Saint-Père, l’hôtel-restaurant l’Espérance rachetée par la cofondatrice de Guédelon. Ce lieu mythique de la gastronomie française, créé par Marc et Françoise Meneau, puis laissé à l’état d’abandon depuis de nombreuses années, a été acquis aux enchères pour près de 42.000 € par Maryline Martin. L’information a été dévoilée sur les ondes de France Bleu Auxerre. Plusieurs millions d’euros sont nécessaires pour réhabiliter la salle de restaurant, les 25 chambres de l’établissement et les jardins, dont la réouverture ne devrait pas intervenir avant début 2027. « Ce qu’on souhaite, c’est créer un lieu pour attirer davantage de monde dans notre région, les inciter à visiter les alentours, et puis on souhaite que le restaurant soit accessible à tous, dans des prix non gastronomiques, afin que les gens du coin se réapproprient ce lieu », a expliqué la cofondatrice du chantier médiéval de Guédelon qui entend y mener un projet écologique. Dans les années 1970 et 1980, l’Espérance, trois étoiles Michelin, a accueilli des invités de tout premier plan comme François Mitterrand et Helmut Kohl, Serge Gainsbourg, la reine d’Angleterre Elisabeth II ou encore le violoncelliste Mstislav Rostropovitch.

L’expert-comptable originaire de Montceau-les-Mines (71) succède ainsi à Eric Corret, qui assurait ce mandat depuis décembre 2020. Élu le 29 novembre pour une durée statutaire de deux ans, Sylvain Castellani sera appuyé dans sa mission par un bureau de sept experts-comptables de la région - quatre étant originaires de Côte d’Or, trois du Doubs.

La Bourgogne Franche-Comté ne disposait pas jusqu’à présent de formation en orthoptie (une spécialité médicale qui vise à corriger les défauts de la vision binoculaire) dans ses UFR de médecine. Ainsi, la nécessité d’ouvrir un cursus débouchant sur le diplôme d’orthoptiste a été clairement établie dans le Schéma régional des formations sanitaires et sociales voté en 2023.

Les universités de Bourgogne et de Franche-Comté, en partenariat avec celle de Strasbourg, ont donc déposé une demande d’accréditation au ministère de l‘enseignement supérieur et de la recherche en vue d’obtenir l’ouverture rapide de cette filière sur leur territoire. Le certificat de capacité d’orthoptiste se prépare en trois ans. L’orthoptie est une spécialité paramédicale exercée par un professionnel de santé, dont les fonctions sont le dépistage, la rééducation, la réadaptation et l’exploration de la fonction visuelle, du nourrisson à la personne âgée. Sur prescription médicale ou dans le cadre d’un protocole organisationnel du médecin ophtalmologiste, l’orthoptiste est habilité à réaliser des examens de vue, à mesurer l’acuité visuelle et à définir la puissance optique correctrice. La Région Bourgogne Franche-Comté participera à la mise en place de cette nouvelle filière en prenant en charge la rémunération des personnels enseignants et administratifs. Ces formations universitaires gratuites seront ouvertes sur la plateforme Parcoursup dès janvier 2025. 24 places de formation seront proposées sur les deux sites.

Collette, installée depuis de nombreuses dans le Morvan, a remporté le Goncourt des Lycéens 2024 pour son roman Madelaine avant l’aube. Ce même roman, encensé par la critique, avait permis à l’autrice de figurer dans le dernier carré du prix Goncourt.

Créé en 2016, le Pôle BFCare fédère et anime le réseau des entreprises des produits et services de santé installées en Bourgogne Franche-Comté afin de développer leurs compétences et leur compétitivité.En 2021, Dijon Métropole, le Pôle BFCare, le CHU Dijon Bourgogne, le Centre Georges-Francois Leclerc et l’Université de Bourgogne fondent le technopole Santenov qui fédère les acteurs de l’innovation santé de l’écosystème métropolitain afin de développer son potentiel en projets d’innovation et améliorer son attractivité et visibilité. Les dirigeants des associations BFCare et Santenov ont souhaité à la fois additionner leurs forces et développer de nouvelles activités toujours dans l’objectif d’accroitre le potentiel d’innovation, de développement économique et d’attractivité de l’écosystème santé. En Bourgogne, cet écosystème représente 6.000 emplois, 150 entreprises et 1,5 Md€ de chiffre d’affaires consolidé. L’ambition de cette nouvelle entité : fédérer et animer les organisations privées et publiques de santé pour devenir un acteur national fort et identifié sur la santé.

Présidée par Pascal Auzière, directeur business développement stratégique de la division Urgo Healthcare (Groupe Urgo), la gouvernance de l’association Santenov Dijon Bourgogne capitalise sur les représentants des membres fondateurs que sont Dijon Métropole, le CHU Dijon-Bourgogne le Centre Georges-François Leclerc, l’Université de Bourgogne auxquels s’associent des dirigeants d’entreprises emblématiques du territoire en tant que membres bienfaiteurs (Urgo, Proteor, Oncodesign Precision Medecine, CPage, Inventiva, Delpharm, Astrea Pharma) ainsi que la région Bourgogne Franche-Comté et la préfecture de région en tant qu’invités permanents.

Depuis plus de 70 ans, Adhex, créé en 1952, imagine des applications nouvelles pour les rubans adhésifs. Sa technologie utilisée à l’origine pour fabriquer des pansements, l’ETI l’a diversifiée pour des applications dans d’autres domaines industriels (pièces d’étanchéité ou acoustiques pour les véhicules automobiles, membranes étanches et respirantes pour le bâtiment, films à faible fluorescence pour le diagnostic médical par exemple). Elle a notamment développé des adhésifs acryliques sans solvant organique : leur résistance à l’oxydation est idéale pour le collage sur la peau, tout en étant plus respectueux de l’environnement. « Pour aboutir à ces résultats, les équipes d’Adhex suivent de près les avancées technologiques de leur domaine d’activité notamment via de la veille brevet. L’entreprise est ainsi très active dans le dépôt de brevets - deux à six par an - afin de protéger sa technologie mais aussi de rassurer ses clients », indique l’INPI dans un communiqué. « Nous sommes très fiers de voir que nous tirons notre épingle du jeu avec des produits de pointe au niveau mondial, alors même que nous faisons face à des géants comme 3M, Avery Dennison ou Tesa, a déclaré Roland de la Brosse, président d’Adhex. Grâce à notre agilité, nous parvenons à être plus performants. Nous progressons aussi concrètement dans la transition écologique, tant dans la conception des produits que dans l’efficacité de nos procédés. » En 2023, Adhex affichait un chiffre d’affaires de 115 M€ et était titulaire de 70 brevets.

Dans le cadre du programme Entrepreneuriat Quartiers 2030, piloté par Bpifrance avec le soutien de l’État et de la Banque des Territoires, BGE Franche-Comté propose un nouveau dispositif : l’accélérateur Émergence. Ce programme d’accompagnement vise à structurer les projets des futurs entrepreneurs issus ou implantés dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV), en leur fournissant les outils nécessaires pour transformer leurs idées en entreprises florissantes.

L’accélérateur Émergence offre un parcours intensif de six mois, conçu pour répondre aux besoins spécifiques des porteurs de projets issus ou souhaitant s’implanter dans un Quartier Prioritaire de la Ville. Ce programme s’appuie sur du conseil individuel (un diagnostic approfondi pour élaborer une feuille de route personnalisée et clarifier les étapes du projet).

Une formation collective (des ateliers pour développer les compétences techniques et renforcer les aptitudes entrepreneuriales). Un accès à un réseau professionnel (des opportunités de networking pour multiplier les connexions et dynamiser son projet).

Les participants travailleront sur des sujets clés comme l’identification des opportunités de marché, la création d’une proposition de valeur unique, les prévisions financières et la stratégie commerciale, les démarches juridiques et d’immatriculation, enfin la recherche de financements.

À l’issue de l’accélérateur, les participants disposeront : d’un business plan complet pour structurer leur activité, d’une feuille de route pour identifier les étapes essentielles de leur développement, d’un pitch professionnel pour présenter leur projet à des investisseurs ou partenaires et une entreprise immatriculée.

Une communauté pour grandir ensemble

Chaque promotion réunira 15 entrepreneurs, offrant un cadre stimulant pour échanger, s’entraider et progresser ensemble. Les prochaines sessions de l’Accélérateur Émergence se tiendront à Besançon et Belfort, à partir du 10 mars 2025. Un jury de sélection aura lieu le 7 février 2025 pour déterminer les participants. Pour plus d’informations ou pour candidater, contactez Fatoumata Sylla. (fatoumata.sylla@bgefc.org)

L’école informatique née dans la Silicon Valley continue son expansion en France avec l’ouverture de sa première annexe du campus parisien dans la sous-préfecture de l’Yonne. Dès février prochain, cette nouvelle offre de formation prendra ses quartiers dans l’Amphi, le campus d’enseignement supérieur du Sénonais. Le cursus proposé couvre différents domaines de compétence tels que la cybersécurité, la blockchain ou l’intelligence artificielle.