Vite lu

Somewhere : la cerise sur le café

La première torréfaction artisanale de café de spécialité vient d’ouvrir à Besançon. À sa tête, Ophélie Goussard : une jeune Bisontine qui rêve de partager sa passion pour le bon café. Au-delà de la torréfaction et de la vente de café aux professionnels comme aux particuliers, elle entend ainsi créer une sorte de tiers-lieu, créateur de lien social au coeur du quartier des Chaprais. « Nous proposerons des brunchs, des barbecues... J’ai acquis une licence 4 pour pouvoir élargir mon offre. L’idée, c’est de sortir le café de spécialité de sa bulle élitiste, de le rendre accessible à tous, branché, familial... Je vais ainsi proposer chaque semaine tout un panel d’évènements, soirées, dégustations, séminaires professionnels... pour éduquer au café », s’enthousiasme l’entrepreneuse.

Quand l’utilisation de l’eau du robinet coule de source

À l’occasion de la trentième journée mondiale de l’eau, Grand Besançon Métropole organisait plusieurs actions visant à promouvoir le nouvel habillage de la marque de l’eau du robinet « La Bisontine  » créée initialement au niveau de la ville de Besançon en 2006 et aujourd’hui étendue au périmètre de la communauté urbaine. Cette démarche originale doit permettre notamment de sensibiliser le grand public au cycle urbain de l’eau et à la fragilité de cette ressource et de favoriser l’usage de l’eau du robinet en lieu et place de l’eau en bouteille, plus onéreuse (environ 100 fois plus chère), très énergivore et polluante. La ville de Besançon fut la première de France à déposer une marque pour son eau municipale. Une initiative qu’elle prolongeait en 2008 par une version gazéifiée et commercialisée en bouteille de verre consignées sous le nom de La Bisontine pétillante, en partenariat avec l’entreprise Rième Boissons.

L’Assemblée nationale en visite à Dijon

Mardi 22 mars, le président de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale et député (LREM) des Françaises et des Français d’Amérique du Nord, Roland Lescure, est venu à Dijon rencontrer les acteurs économiques du département, à l’invitation du député dijonnais Didier Martin, en compagnie du Sénateur de la Côte-d’Or François Patriat. Après un déjeuner-débat à huis clos à la CCI Métropole de Bourgogne, les élus (LREM) se sont rendus au Marché de l’Agro pour rendre visite à quatre entreprises emblématiques de la zone d’activité économique du nord-est dijonnais : les Salaisons dijonnaises, Vitalfa, Apidis et Caves Carrière.

Les experts-comptables font le bilan de 2021

L’Ordre des experts-comtables et l’Observatoire de la profession comptable ont publié début décembre 2021 les résultats de leur baromètre économique “Image PME”. Portant sur un échantillon représentatif de 27.000 entreprises de la région, ce dernier montre notamment une hausse cumulée de chiffre d’affaires de 9,9 % sur les trois premiers trimestres de l’année. Un résultat moyen évalué à l’échelle régionale qui peut masquer un certain nombre de disparités à d’autres échelles.

Émilie Jeannin fonde le premier abattoir mobile

Quatre mois après l’ouverture du Boeuf Éthique, Émilie Jeannin, fondatrice de l’unique abattoir mobile de France, est revenue sur cette success story aux allures de parcours du combattant.

Pequignet grandit avec Enowe

La structure d’investissement familial Enowe a réalisé le premier investissement de son pôle “excellence” dans la maison horlogère franc-comtoise Pequignet.

Éclectick première cidrerie beaunoise

Après avoir brillamment lancé, en trio, la bière beaunoise : la Belenium, Jean-David Camus poursuit sa découverte des arts de la fermentation alcoolique avec de nouveaux amis par la création de la première cidrerie artisanale à Beaune, baptisée Éclectick. Ces cidres bourguignons sont travaillés comme des grands vins, élevés de nombreux mois dans des fûts de différentes origines : vins de nombreux terroirs et cépages (Bourgogne, Jura, Loire, …), spiritueux multiples (whisky, armagnac, cognac, fine de Bourgogne, …). Des échanges très lents entre le cidre et les fûts naissent des cidres inédits à la riche complexité aromatique.

Le soleil se stocke au Nord Franche-Comté

Energiestro, entreprise spécialiste du stockage de l’énergie solaire, a confirmé son implantation en Bourgogne Franche-Comté. La société d’ingénierie et de recherche basée à Châteaudun, en Eure-et-Loir, a en effet choisi Essert, près de Belfort, pour passer à l’étape d’industrialisation de son concept de volant de stockage d’énergie en béton. Soutenue par un financement privé conséquent aux côtés des acteurs publics, l’implantation d’Energiestro a également été motivée par la présence d’une main-d’oeuvre qualifiée dans le bassin industriel du Nord Franche-Comté.

Juristes connectés au Medef et à l’UIMM

Au plus fort de la crise sanitaire, la cellule juridique conjointe des chambres syndicales de l’UIMM et du Medef Nièvre-Yonne a mis en place des podcasts (disponible sur les principales plateformes d’écoute comme Spotify ou Deezer), puis des webinaires via Team, afin de répondre aux interrogations des adhérents. Une formule innovante, plébiscitée, localement, par les services de ressources humaines des adhérents de l’UIMM et du Medef, composés à 80 % de PME et saluée par les instances nationales. Précurseurs en la matière - la chambre syndicale auxerroise est la première en France à proposer de tels outils, en complément du conseil apporté au quotidien.

Des métiers du bâtiment resolidarisés

« Le secteur du bâtiment est une pierre précieuse qu’il faut préserver. » C’est en ces termes qu’Emmanuel Chevasson, vice-président de la Fédération française du bâtiment (FFB) de Côte-d’Or et président de la commission économique de la FFB en BFC, a introduit ses propos lors d’une conférence donnée sur la thématique du “bâtiment : le pilier de la relance face à des vents contraires”, lundi 7 février au siège dijonnais de la fédération, l’occasion de dresser un état des lieux de la situation. Bernard Laborey, président de la FFB en BFC a lui tenu à rappeler que « le bâtiment est un des moteurs de l’économie régionale ». Toutefois, il n’en reste pas moins impacté par les conséquences de la crise sanitaire. « Nous souhaitons lancer un appel pour que la filière de la construction se resolidarise », explique Emmanuel Chevasson.

Vers un Grand Chalon plus industriel

« Nous portons un vrai volontarisme en matière de développement économique et notamment de développement industriel », témoigne Sébastien Martin, président du Grand Chalon qui investit près de 10 % de son budget (150 millions d’euros) dans le développement économique. Si jusqu’à présent le territoire du Grand Chalon qui compte près de 150.000 habitants dans le bassin d’emploi a pu être marqué par des options sur la logistique, la communauté d’agglomération souhaite aujourd’hui mettre l’accent sur le développement industriel. « D’abord parce que c’est aussi dans notre ADN. N’oublions pas que nous avons 20 % de l’emploi sur le territoire du Grand Chalon qui est industriel, lorsqu’on parle de 12 % à l’échelle nationale, rappelle son président. Ensuite, parce que nous avons cette capacité d’accueil d’entreprises industrielles ». La collectivité souhaite ainsi tout mettre en place pour accueillir de nouveaux acteurs dans les meilleures conditions.

Mercredi 7 décembre, le nouveau maire de Sens, Paul-Antoine de Carville, a été élu président du conseil de surveillance du centre hospitalier de Sens. Cette nomination marque une étape importante dans la modernisation de l’action publique dans notre ville, avec une attention particulière portée à l’amélioration des services de santé. L’élu a fait de la modernisation de l’action publique et de l’amélioration de la qualité des services offerts aux citoyens un axe fort de son mandat.

Dans le cadre de ses nouvelles responsabilités à la tête du centre hospitalier de Sens, il s’engage à mettre en place des stratégies pour renforcer l’attractivité du centre hospitalier de Sens et à soutenir et développer l’offre de soins sur le territoire. Dans un contexte marqué par la hausse des prix de l’énergie, par les difficultés de recrutement et de fidélisation des personnels hospitaliers ainsi que par la sortie de crise du Covid qui laisse les structures hospitalières éprouvées, la gouvernance du centre hospitalier de Sens sera axée sur la recherche d’un modèle économique soutenable et durable, alliant renforcement de la qualité des soins offerts et amélioration des conditions de travail des personnels.

Ce forum est ouvert à toutes les personnes concernées par l’orientation des jeunes et les jeunes à la recherche de formation par alternance de la 4ème au BTS. Plusieurs écoles proposant des formations par alternance et apprentissage participeront pour présenter de nombreuses filières professionnelles : la formation, le parcours, le métier…

Cette journée est organisée sous forme d’animations professionnelles, permettant aux jeunes en phase d’orientation d’assister à des démonstrations concrètes, d’échanger avec des professionnels et des jeunes en formation.

Lieu du Forum : Espace Tabourot des Accords, 21850, St Apollinaire

Depuis 2012, chaque jour, l’enseigne sensibilise ses clients et ses collaborateurs et collecte des fonds en faveur de l’AFM-Téléthon dans toute la France. C’est ainsi que les opticiens du réseau reversent un euro de chaque deuxième paire à l’association et que l’ensemble des 1.200 magasins sont des points de collecte avec une mise à disposition de tous. Ainsi, chaque année, Optic 2000 et ses partenaires reversent environ un million d’euros par an à l’AFM-Téléthon.

Les conseils départementaux avaient jusqu’au 21 octobre pour faire acte de candidature auprès du ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, pour porter l’expérimentation relative à l’accompagnement rénové des allocataires du RSA. Ce sont 43 départements qui ont manifesté leur souhait de devenir territoires pilotes. Sur cette base, dix-neuf départements parmi lesquels la Côte-d’Or et l’Yonne ont été retenus pour une expérimentation de ce nouveau dispositif d’accompagnement des allocataires du RSA. L’ensemble de ces départements reflète une pleine diversité sur le plan géographique, démographique et social. Les prochaines semaines marqueront la finalisation du cahier des charges de l’accompagnement rénové, qui sera testé en 2023 sur leurs territoires pilotes.

Après la décision en juillet 2022 du tribunal administratif de Dijon autorisant la démolition de l’ancien hôtel-restaurant L’Aquarius de l’avenue Gambetta à Auxerre, les tractations avancent avec les propriétaires. Des devis de démolition et de désamiantage auraient même été transmis à la municipalité. « Une réunion de chantier pour fixer les prochaines étapes doit avoir lieu d’ici la fin d’année 2022 » a précisé Nordine Bouchrou, adjoint à l’urbanisme à nos confrères de l’Yonne républicaine. Dans son projet de territoire, la communauté d’agglomération de l’Auxerrois souhaite toujours racheter la parcelle afin d’améliorer l’entrée de ville. « L’objectif est de réhabiliter l’ensemble du quartier, avec un pôle multimodal au niveau de la gare », précise encore l’élu.

Cette composante importante de l’université de Franche-Comté, devient l’IUT Nord Franche-Comté : un nom en corrélation avec son rayonnement, ainsi qu’un marquage territorial fort et cohérent avec ses partenariats et les acteurs socio-économiques locaux.

L’offre de formation de l’IUT évolue également. Ainsi, comme pour les 107 autres IUT en France, l’IUT Nord Franche-Comté met en place cette année le BUT, Bachelor Universitaire de Technologie. Ce nouveau diplôme de référence postbac des IUT, propose un parcours intégré de trois ans qui permet d’atteindre le grade de licence. Aligné sur les standards internationaux, il facilité les échanges avec les universités étrangères et favorise ainsi la mobilité des étudiants. Afin de répondre aux besoins du territoire, les B.U.T travaillent également à l’adaptation locale de leur formation. Par exemple « Hydrogène et transition écologique » pour l’ensemble des B.U.T de l’IUT Nord Franche-Comté.

Composé de neuf établissements d’enseignement supérieur, l’Alliance stratégique pour la transition régionale (STARS EU) compte aujourd’hui plus de 150.000 étudiants, 11.000 personnels et 65 facultés. Les neuf partenaires se sont engagés dans une collaboration sur le long terme, au-delà du financement ERASMUS+ initial attendu pour quatre ans. Le projet sera déposé avant le 31 janvier à l’agence de la Commission européenne et la réponse est attendue fin juin.

L’objectif général de STARS EU est de construire une alliance d’universités véritablement engagées et de devenir ensemble une université européenne tournée vers l’avenir afin de créer une nouvelle génération d’étudiants préparés aux compétences de demain, d’offrir des systèmes d’enseignement et de recherche innovants, flexibles, diversifiés et axés sur les défis, d’exploiter les synergies de la collaboration interrégionale et d’avoir un impact positif et substantiel sur le développement régional et européen durable.

En France, « sur les 130 millions de paires de collants vendues chaque année, 104 millions finissent à la poubelle et génèrent plus de 7.000 tonnes de déchets ». C’est ce qu’affirme la start-up d’Auxerre Ecollant, qui s’est lancé le défi de recycler ces objets. Jusqu’au 31 décembre 2022, elle organise, avec son partenaire Divine Paris, une collecte de collants usagés dans 85 magasins de France. « Contre cinq collants rapportés, les clients se verront offrir un bon d’achat de 1,50€ à valoir sur l’achat de collants Divine Paris », annonce Ecollant, qui a pour objectif de monter « une nouvelle filière textile industrielle 100 % circulaire et made in France dans le secteur du chaussant. »

À l’approche des bilans comptables de fin d’année, la tension sur les métiers de la comptabilité se fait plus forte. En effet, ce secteur manque de candidats malgré les avantages certains de ce secteur : amélioration des conditions de travail grâce à la numérisation (moins de saisie et de classement et plus d’analyse), nombreux postes à pourvoir partout en France, rémunération attractive… Pour faire face à ce manque de candidat, beaucoup d’entreprises ou de cabinet d’expertise font appel au cabinet de recrutement Lynx RH Dijon, qui propose aujourd’hui plus de 20 postes à pourvoir dans le secteur de la comptabilité.

L’Assemblée des Sages est une instance participative dédiée aux 60 ans et plus. Elle s’intègre dans un dispositif de démocratie participative renforcé, autour de dialogues et de réflexions sur la ville de Besançon et son CCAS. Relais de la parole des citoyens, l’instance permet aux élus d’associer plus étroitement les habitants aux décisions qui les concernent. Cette année, la collectivité a souhaité réinventer cet outil, en le rendant plus dynamique, concret et adapté au rythme de vie des habitants. Dans le cadre de son renouvellement, un nouvel appel à candidature est lancé. La ville de Besançon recherche ainsi des personnes âgées de 60 ans et plus (nées avant le 31 décembre 1962) qui résident à Besançon, qui ne sont ni élues ni conjointes d’élus municipaux et qui souhaitent s’engager de manière volontaire. Les membres de l’Assemblée des Sages siègent pour un mandat d’un an, renouvelable une fois.

Leurs missions seront liées à la participation d’ateliers visant à recueillir leurs avis et impressions sur plusieurs projets, dispositifs ou axes de politiques publiques concernant tous les champs d’intervention de la ville. Ils participeront également à des temps de formation et à l’organisation d’un temps fort du CCAS : les Rendez-vous de l’Age. La limite du dépôt des candidatures est fixée au 15 décembre. Un tirage au sort parmi les candidatures spontanées sera opéré selon un principe de parité (femme/homme) et une prise en compte de la localisation géographique pour assurer une représentation d’un maximum de quartiers de la ville. L’installation de la nouvelle Assemblée des Sages aura lieu courant janvier 2023.

L’Université de Tokaj (Hongrie) vient de signer un partenariat avec BSB et la School of wine & spirits business (SWSB) pour lancer un programme Wine business manager. Conçu et majoritairement dispensé par les équipes de la SWSB, ce programme postgraduate accueille une vingtaine de participants, principalement des professionnels souhaitant étoffer leurs connaissances en business du vin. Cet accord traduit la volonté de s’affirmer toujours plus comme l’acteur international majeur de l’éducation au management du vin, en développant les échanges avec cette région viticole de grand prestige.

L’entreprise biopharmaceutique dijonnaise spécialisée en médecine de précision pour le traitement des cancers résistants et métastatiques, Oncodesign precision medicine, vient d’annoncer le large succès de son augmentation de capital avec délai de priorité pour les actionnaires pour un montant d’environ huit millions d’euros, avec une demande totale de 10,3 millions d’euros, soit un taux de sursouscription de 128 % par rapport au montant de l’offre. « OPM fête en fanfare son arrivée sur Euronext Growth, dans cette période délicate pour le financement des entreprises de biotechnologie sur les marchés. Je me réjouis du succès de cette augmentation de capital et de la marque de confiance renouvelée de nos actionnaires que je remercie vivement et je félicite nos équipes, encore une fois, mises à contribution », a déclaré Philippe Genne, PDG d’Oncodesign precision medicine.