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La Communauté de communes des deux vallées vertes : une fusion réussie

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Créée au 1er janvier 2017, la Communauté de communes des deux vallées vertes est le fruit de la fusion de trois anciennes communautés de communes. À dominante rurale, elle compte 54 communes pour 16.339 habitants sur un vaste territoire de 374 kilomètres carrés entre Montbéliard et Besançon.

En un peu plus de quatre années, la communauté de communes s’est attachée à mettre en œuvre ses compétences et à réaliser un important travail d’harmonisation de ces dernières. Toutefois, selon le rapport de la Chambre régionale des comptes Bourgogne Franche-Comté : « une vision du territoire et de son projet à moyen et longs termes mériterait toutefois d’être posée ». Les finances de la communauté laissent apparaître une augmentation des ressources qui, avec une maîtrise des dépenses, ont permis à l’établissement de redresser l’excédent brut d’exploitation et la capacité d’autofinancement nette depuis 2017.

Les ressources financières du territoire restent toutefois limitées : le niveau de richesse fiscale se situe en deçà des valeurs de référence et la communauté de communes devra approfondir l’optimisation du financement de ses investissements futurs en s’appuyant, comme elle en a manifesté l’intention, sur la construction d’un pacte financier et fiscal. Les compétences « eau » et « assainissement » ont fait l’objet d’un travail de fond en 2018 et en 2019 qui permet à la communauté de disposer au 1er janvier 2020 d’une connaissance précise et objective des réseaux et de leur état de fonctionnement et lui permettra d’assurer à terme la protection de la ressource en eau, enjeu majeur dans un environnement de plus en plus soumis à des périodes de sécheresse aiguës.

Deuxièmes Rencontres de la transition du tourisme dans les montagnes du Jura

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Mercredi 28 septembre, à Villers-le-Lac (Doubs), 120 acteurs du tourisme ont participé aux deuxièmes Rencontres de la transition du tourisme dans les montagnes du Jura, organisées par la région Bourgogne Franche-Comté et le Commissariat à l’aménagement du massif du Jura, qui avaient pour thème : « Le tourisme dans les Montagnes du Jura et les ressources naturelles. Et si le développement touristique était compatible avec une biodiversité et des milieux en parfait état de conservation ? ».

Cette journée a permis de mettre en lumière les initiatives déjà engagées par les acteurs du tourisme et de proposer de nouvelles pistes d’actions pour envisager un tourisme responsable et respectueux de la biodiversité sur le massif du Jura. Pour Patrick Ayache, Vice-président de la Région Bourgogne-Franche-Comté en charge du tourisme et de l’attractivité : « Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de l’élaboration du futur schéma régional de développement du tourisme pour la période 2023 – 2028. Le fil rouge sera celui du tourisme responsable, car nous ne pouvons plus envisager le développement touristique sans tenir compte des enjeux du changement climatique. Je suis persuadé que les acteurs du tourisme disposent eux-mêmes de nombreuses propositions qui permettront d’alimenter ce schéma. Peut-être faut-il par exemple envisager une charte du tourisme de montagne qui serait déclinée dans chaque projet. »

Léa Rougier (CIFA d’Auxerre), meilleure apprentie de France

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La finale « Un des Meilleurs Apprentis de France Arts de la Table et du Service » s’est déroulée le 24 octobre dans les salons de l’Hôtel Le Meurice qui parrainait cette promotion à travers son directeur de Restaurant, Olivier Bikao. Léa Rougier, élève du CIFA d’Auxerre qui étudie en alternance à La Côte Saint-Jacques à Joigny est une des huit lauréates de cette épreuve très exigeante, pour laquelle elle s’est préparée pendant plusieurs mois. Le concours réunit chaque année environ 5.600 candidats de niveaux CAP, BEP, Bac Professionnel, provenant d’établissements publics, privés, apprentis en CFA ou en alternance chez des maîtres d’apprentissage. Il est organisé par la Société des Meilleurs Ouvriers de France sous l’égide du Ministère de l’Education Nationale et du Ministère de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme.

Inauguration de l’aire de co-voiturage de Fenay

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François Rebsamen, maire de Dijon, président de Dijon métropole, Ghislaine Baillemont, directrice générale adjointe des autoroutes APRR, et Laurent Gobet, maire de Fénay, viennent d’inaugurer l’aire de covoiturage de Fénay. Située à proximité de l’autoroute A311 et de l’échangeur n°48 de Dijon sud, l’aire de covoiturage dont dispose la commune de Fénay est désormais bien établie, en service depuis lundi 24 octobre dernier. L’opération réalisée en partenariat entre Dijon métropole et les autoroutes APRR, consistait à aménager et sécuriser un espace utilisé par 20 à 30 véhicules par jour. L’espace, dont la signalétique a été renforcée, est délimité par une clôture sur l’ensemble du périmètre du terrain et un portique adapté au gabarit des véhicules légers marque l’entrée et la sortie de l’aire de covoiturage.

La plateforme composée de 49 places, standards et accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ce nouvel espace favorise ainsi les mobilités durables, qui plus est sur un terrain propice à la récupération des eaux pluviales, doté également de lampadaires solaires. Ce projet de voir s’établir une nouvelle aire de covoiturage est une réponse aux besoins de sécurisation de l’espace ainsi qu’un accompagnement à une démarche s’inscrivant à part entière dans le développement durable et la transition écologique. Dans le cadre du Plan d’investissement autoroutier 2018-2022, l’opération, d’un coût total de 320 000 euros, a été financée à hauteur de 73 330 euros par Dijon métropole et de 246 670 euros par les autoroutes APRR.

L’Yonne plus touchée par les ruptures de carburant

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La semaine dernière encore, plus d’un tiers des stations de l’Yonne était en rupture totale de carburant. C’est trois fois plus que la moyenne nationale. La situation se détend au fur et à mesure, mais elle reste très contrastée en fonction des régions. En début des vacances de la Toussaint, l’Yonne font partie des départements les plus touchés par la pénurie de carburant. Ce sont 36,2% des stations qui sont en rupture totale. La moyenne nationale, elle, n’est que de 12,8% de stations totalement fermées et 20,9% des stations en manque d’au moins un carburant.

La Ville de Besançon reçoit le deuxième Prix Villes de Miel

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Besançon qui accueillait les 12e Assises nationales de la biodiversité, s’est vue décerner le deuxième prix Villes de Miel, entre Clichy-la-Garenne (premier prix) et Nancy (troisième prix). Organisé chaque année par l’association Les Eco Maires, en partenariat avec l’UNAF, ce concours national permet à toute collectivité de présenter son miel local à un jury de professionnels et d’amateurs présents aux Assises nationales de la biodiversité.

Si les critères gustatifs, olfactifs et visuels sont pris en compte par le jury, ce dernier porte une attention particulière aux opérations de pédagogie et de sensibilisation qui sont mises en œuvre autour de la production du miel et de la protection des abeilles et des insectes pollinisateurs sauvages. Durant cette édition, le jury a décrit le miel de la ville de Besançon comme un produit fruité et végétal, une pointe mentholée et une sucrosité forte, avec une dominance d’acacia ainsi qu’un mélange de tilleul et d’ailanthe.

Moment convivial au sein d’un événement d’envergure nationale sur les questions de biodiversité, le concours Villes de miel a vocation à mettre en valeur le travail des collectivités qui s’engagent aux côtés d’apiculteurs pour la protection d’une biodiversité locale.

Le dispositif S.O.S. « Signalement, Orientation et Suivi » de l’université de Franche-Comté subventionné par l’État

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Le 15 octobre 2021, le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche déployait le plan national de lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans l’enseignement supérieur et la recherche et lançait un Appel à projets (AAP) pour les associations et les établissements. Retenue dans cet AAP, l’université de Franche-Comté se voit attribuer la plus importante subvention de tous les établissements pour son dispositif S.O.S. « Signalement, Orientation et Suivi ». L’université de Franche-Comté est engagée à accompagner les victimes de violences sexuelles et sexistes, de discrimination, de harcèlement ou de toute autre forme de violences.

Cet engagement a été reconnu et valorisé par le ministère de l’enseignement supérieur qui lui a attribué une subvention de 60 000 euros, sur les plus de 1,2 million d’euros distribué au total aux projets de 73 associations et établissements qui sont soutenus en 2022 par le ministère. Mise en ligne le 8 novembre 2021, la plateforme SOS est ouverte à l’ensemble de la communauté universitaire : personnels, étudiants, intervenants extérieurs, usagers et à toute personne s’estimant victime ou témoin de toute forme de violences.

Réunion d’information autour du métier d’accueillant(e) familial(e) pour personnes âgées et adultes handicapés

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Elles sont organisées par le Service domicile et établissements de la direction générale adjointe aux Solidarités du département. La prochaine réunion aura lieu : à la Maison départementale des solidarités (MDS) de Chalon Ouest située au 1 avenue Pompidou à Chalon-sur-Saône (salle de réunion), le jeudi 17 novembre 2022 de 9h30 à 11h30. Cette réunion s’adresse aux personnes qui souhaitent s’orienter vers le métier d’accueillant(e) familial(e), une activité qui consiste à accueillir et prendre en charge à son domicile des personnes âgées et/ou des adultes handicapés, moyennant rémunération.

Lors de cette réunion seront abordés les points suivants : les modalités d’exercice du métier d’accueillant(e) familial(e), les droits et les obligations, les rôles des différents acteurs et la procédure d’agrément. À l’issue de cette présentation suivie d’échanges, un dossier de demande d’agrément sera remis aux personnes intéressées.

Réussite d’un projet majeur de développement économique : SaôneOr

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Le Grand Chalon a engagé en 2015 le projet d’aménagement SaôneOr (montant initial prévu de 15 millions d’euros), sur la réserve foncière de 111 hectares acquise en 2009 à l’entreprise Kodak. La collectivité a maîtrisé le calendrier de la phase 1 de l’opération et pu lancer dès juillet 2021 les travaux de la phase 2, initialement prévus pour 2022-2028. Les résultats de la phase 1 tendent vers l’équilibre, seuls 3,5 hectares restant à commercialiser fin octobre 2021. La chambre régionale des comptes de BFC invite toutefois le Grand Chalon à rester vigilant sur l’équilibrage financier global du projet (recettes complémentaires à trouver pour la phase 2) et à son suivi comptable (cohérence de la valeur du stock avec les documents de cession et les plans cadastraux).

SilMach apporte une innovation révolutionnaire dans le domaine de l’horlogerie

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L’entreprise bisontine SilMach dirigée par Patrice Minotti et Pierre-François Louvigne a mis au point un moteur au silicium pour équiper les montres à quartz et connectées. Un dispositif technique révolutionnaire dans le domaine de l’horlogerie et qui se concrétise après 20 ans de développement. La phase d’industrialisation a débuté avec l’installation d’une ligne pilote au sein de l’entreprise qui permettra une commercialisation du dispositif en 2023.

Le groupe Sepur se développe dans le Centre est de la France

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Le groupe Sepur, spécialiste de la collecte des déchets et de la propreté urbaine, est en train de finaliser l’acquisition de la société ECT Collecte. Avec cet acteur local de la collecte, au service de 700 communes, le groupe étendra son expertise à six nouveaux départements, notamment la Côte-d’Or, mais aussi la Haute-Marne, l’Allier, la Marne, la Nièvre et l’Aube. Sepur renforce ainsi sa présence avec une quinzaine de dépôts supplémentaires et l’accueil de 127 collaborateurs, actuellement au service de 700 communes et 400.000 usagers.

Agrifood’ture challenge

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La première édition du concours international récompensant les meilleures start-ups nationales et européennes innovantes en matière de transition alimentaire vient de récompenser ses lauréats. Organisé par Vitagora, FoodTech Dijon BFC, EIT Food et MPowerBIO, le concours a vu 140 dossiers de candidature déposés parmi lesquels 33 start-ups dont deux de BFC ont été sélectionnés pour pitcher leur innovation devant un jury composé de professionnels de l’agroalimentaire, mais aussi de partenaires du concours.

Quatre lauréats ont été distingués  : l’entreprise allemande Corbiota (alimentation du poussin), deux entreprises d’Île-de-France, spécialisée pour la première dans la production d’œufs végétaux ; dans la valorisation des coquilles d’œufs pour la seconde. Le quatrième lauréat est le réseau logistique des circuits courts «  La Charrette  », située en Rhône-Alpes. Chaque lauréat a remporté 3.000 euros en cash, et un accès au programme d’accélération ToasterLAB.

Plus de 30 œuvres sur le thème « femme et/ou rose » en vente

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Initiée par la galerie Yellow Korner à Dijon une vente aux enchères caritative au profit du CGFL est organisée en partenariat avec la Cité internationale de la gastronomie et du vin. Au total, 30 artistes locaux sont engagés et 36 œuvres seront proposées aux enchères par Sadde Commissaires-priseurs (Maître Guilhem Sadde).

> After-work à la Cité internationale de la gastronomie et du vin, à partir de 17h30. Catalogue et vente en ligne : bit.ly/3S3fRfc

Une ferme photovoltaïque à Saint-Bonnet-en-Bresse

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Le projet de longue date de la mairie vient enfin de trouver une issue : le site de l’ancienne gare de Saint-Bonnet-en-Bresse va connaître une nouvelle vie puisque le groupe TotalEnergies va y installer 9 500 panneaux photovoltaïques, avec l’aval de la SNCF.

Dubœuf veut rehausser ses mâconnais

Champagne / In Vino
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Disparu en 2020, Georges Dubœuf aura laissé derrière lui un domaine mondialement connu pour ses Beaujolais rouge nouveaux mais aussi, dans une moindre mesure pour ses Pouilly-Fuissé, Crémant de Bourgogne et Alligoté mis en bouteille au Château du Chatelard à Lancié, au cœur du Beaujolais, jouxté d’un vignoble de 28 hectares qui s’étend sur les appellations Fleurie, Moulin à Vent, Morgon, Beaujolais blanc, Beaujolais et Beaujolais Village.

Avec le projet de monter en gamme dans le Mâconnais et de valoriser ses 12 hectares de vignes ouvertes au Premier Cru en plein cœur de l’appellation Pouilly-Fuissé, le groupe, désormais dirigé par son fils Franck Duboeuf vient de s’offrir, pour 1,5 million d’euros, une cave de 480 mètres carrés flambant neuve à Chaintré. Si Adrien Dubœuf-Lacombe, le petit-fils et directeur général précise qu’il s’agit avant tout d’un investissement pour l’image plus que pour la rentabilité, il rappelle malgré tout que les Dubœuf ont exploité la vigne dans le Sud Bourgogne dès le XVIIe siècle et que, derrière cette acquisition se profile également une montée en gamme sur les productions du Mâconnais avec l’espoir d’une extension sur un marché toutefois très tendu. Avec 30 millions de bouteilles vendues par an, les Vins Duboeuf se fournissent auprès de 400 vignerons, une vingtaine de caves coopératives et exportent 75% de leur production dans 120 pays du monde.